Artemisia : l'anti-malaria efficace mais interdit

Un quart de ces décès sont attribuables à l’environnement. Une grande part pourrait être évitée en améliorant les services de santé et les conditions d’hygiène.

Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 6 mars dévoile qu’en 2015, 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans ont perdu la vie. Parmi les principales causes de ces morts précoces, on trouve la pneumonie, la prématurité, les complications lors de l’accouchement, le sepsis néonatal (infection habituellement bactérienne à la naissance), les anomalies congénitales, les diarrhées, les accidents et la malaria.

Dans son rapport, qui agrège des données de 2012 et 2015, l’OMS rapporte qu’un quart de ces décès sont imputables à un environnement de santé défavorable. «En 2012, il a été estimé que 26% des décès d’enfants (…) pouvaient être évités si l’on réduisait les risques environnementaux tels que la pollution, la contamination de l’eau, l’exposition aux produits chimiques ou encore le manque d’hygiène», écrit l’institution.