Cherche-t-on un remède à la malaria?

Un vaccin contre le paludisme, à l’efficacité limitée, sera testé à grande échelle en Afrique à partir de 2018, a annoncé l’Organisation Mondiale de la Santé le 24 avril.

360.000 enfants bénéficieront d’une vaccination contre le paludisme d’ici à 2020. Le Kenya, le Ghana et le Malawi participent à la phase pilote de la mise en place du vaccin Mosquirix – également appelé RTS,S – créé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l’ONG Path Malaria vaccine.

Le Mosquirix, qui est le premier vaccin actif contre les infections parasitaires, est composé de protéines de synthèse reproduisant un partie du sporozoïte (ndlr, celulle injectée par les moustiques infectés dans le corps humain lors de la piqure). L’injection de protéines de synthèse du sporozoïte à un jeune âge permet au système immunitaire de l’homme de fabriquer des anticorps contre le parasite du paludisme, en amont d’une éventuelle piqure de moustique infecté.