La Maison de l'Artemisia, invitée aux Journées de l'entrepreneuriat social à Ouagadougou
La 2ème édition des Journées de l’entrepreneuriat social organisée par la Fabrique Burkina Faso a réuni des entrepreneurs sociaux de divers horizons à Ouagadougou du 7 au 9 Juin 2023.
Darling Guidigan, responsable de La Maison de l’Artemisia de Bohicon au Bénin, et prestataire pour La Maison de l’Artemisia France, a participé au panel « Se soigner autrement » afin d’ expliquer l’ impact social de l’Artemisia dans la lutte contre le paludisme.
La Fabrique est le premier incubateur d’entreprises sociales d’Afrique de l’Ouest. Depuis 2014, ils accompagnent des entrepreneurs sociaux à fort potentiel au Burkina Faso et dans la sous-région, afin de co-construire des entreprises pérennes et à fort impact. Convaincue que l’entrepreneuriat social est une voie efficace de croissance et de développement, La Fabrique a en effet pour missions d’identifier des porteurs de projets et de travailler avec eux au développement de leurs projets et ambitions.
Ce fut une véritable opportunité pour La Maison de l’Artemisia de venir exposer sa vision ainsi que les missions et activités du réseau au Burkina Faso et ailleurs en Afrique.
Au Burkina Faso, il y a 7 Maisons de l’Artemisia (Ouahigouya, Thyou, Banfora, BoboDioulasso, Koudougou, Roumtenga et Boromo) qui se regroupent en une Maison de l’Artemisia nationale.
Les 3 intervenants du panel sont :
– Dr. Sylvain OUEDRAOGO (Burkina Faso), médecin gériatre, praticien
– Darling GUIDIGAN (Bénin), Responsable de La Maison de l’Artemisia Bohicon
– Dr. Virginie DAKUYO (Burkina Faso), Responsable de production des Laboratoires Phytofla.
Pour se soigner du paludisme (maladie parasitaire endémique en Afrique) autrement, c’est travailler davantage pour des études cliniques pour mieux connaître la plante, vulgariser cette connaissance à travers le réseau jusque dans le dernier hameau de l’Afrique et des autres pays impaludés et rendre accessible des semences de qualité afin que tous les peuples exposés au risque de la malaria accèdent facilement à l’Artemisia, une solution locale, peu chère, sans effets secondaires et accessible au plus grand nombre.
