Diocèse sans palu au nord Bénin

Le projet Diocèse Sans Palu est un rêve de l’archidiocèse de Parakou (Nord Bénin), porté par son pasteur, son Excellence Monseigneur Pascal N’KOUE, archevêque métropolitain de Parakou. Tous les fidèles de l’archidiocèse de Parakou autour de leur pasteur, rêvent que le paludisme soit vaincu dans l’archidiocèse de Parakou, non seulement chez les catholiques, mais chez tous les habitants de la province ecclésiastique du Nord Bénin.

Après une 1ère initiative encourageante d’un Noël Sans Palu en 2018 suivie du projet École Sans Palu en 2019 en collaboration avec la DDEC (Direction Diocésain de l’Enseignement Catholique), le projet Diocèse Sans Palu a démarré début 2021.

Tous ces projets ont été menés par le Centre UNIV qui héberge la Maison de l’Artemisia de Parakou et qui a une expérience et une expertise sur les plantes médicinales dans le domaine de l’écologie de la santé.

« Avec le courage, le travail et une bonne méthode, vous réussirez infailliblement »

Objectifs :

  • Sensibilisation et formation générale sur l’écologie de la santé
  • Sensibilisation et formation spécifique sur l’apport des plantes médicinales

Finalité : chaque famille a son jardin agroécologique médicinal, devient acteur de sa santé et assume pleinement son autonomie sanitaire.

Partenaires :

  • Centre UNIV et la Maison de l’Artemisia de Parakou, assume l’animation technique du projet : sensibilisation, formation, suivi technique des jardins agro écologiques médicinaux.
  • Les structures ecclésiastiques (paroisses, structures diocésaines…) s’occupent de la mobilisation des bénéficiaires.
  • Les services publics et privés, les chefs religieux non catholiques, les chefs traditionnels et autres composantes de la société s’occupent de la mobilisation des bénéficiaires qui dépendent d’eux.

Activités réalisées :

  1. Formation des animateurs techniques : 30 jeunes ont été formés, constitués en 15 binômes.
  2. Réalisation du support de formation et de sensibilisation: « Le passeport de la santé naturelle, manuel de sensibilisation sur l’écologie de la santé ».
  3. Réalisation de quelques support audiovisuels
  4. Information, sensibilisation et formation dans toutes les paroisses urbaines et périphériques de l’archidiocèse de Parakou et dans toutes les structures ecclésiastiques (Caritas, ..)
  5. Sensibilisation et formation de toutes les composantes de la société: autres chefs religieux (imans, pasteurs…), têtes couronnées, agriculteurs, artisans, sapeurs-pompiers, police républicaine, armée, eaux et forêt, élus locaux, journalistes…
  6. Dons de tisanes et plantes aux bénéficiaires
  7. Évaluations trimestrielles et renforcements des capacités de formations.

Impacts :

  • Impacts sanitaires : nette diminution des cas de paludisme dans les structures qui ont adopté la tisane et une attention plus grande à la nutrition.
  • Impacts agro écologiques : dans l’archidiocèse de Parakou, tous les monastères et tous les séminaires ont leurs jardins de plantes médicinales ainsi que les paroisses et structures diocésaines.
  • Impacts sur l’économie familiale : selon le témoignage du Curé de la paroisse sainte Monique de Kabo, les familles ont déclaré avoir économisé en moyenne 80.000 FCFA / an à partir de l’adoption de l’Artemisia, soit plus ou moins 2 mois de salaire !
  • Impacts sociaux : le Projet Diocèse Sans Palu a touché en dehors de l’Église, toutes les couches sociales.
  • Impacts globaux : l’Artemisia est désormais connue et adoptée par la population.

Défis :

  • Intensifier la formation sur le mode de préparation et la posologie d’utilisation de la tisane.
  • Mettre l’accent sur le label Maison de l’Artemisia avec sur l’emballage la marque « Projet Diocèse Sans Palu – pastorale sociale – Archidiocèse de Parakou » pour éviter les falsificateurs.
  • Participer à des études cliniques pour confirmer scientifiquement l’efficacité de l’Artemisia et d’autres plantes médicinales contre le paludisme et contre d’autres maladies comme la fièvre typhoïde, les hépatites, le diabète, la tension, le cancer…
  • Trouver les fonds pour poursuivre l’exécution du Projet Diocèse Sans Palu.