La Maison de l’Artemisia prend acte de la rétractation des publications : « Artemisia annua and Artemisia afra tea infusions in treating malaria and schistosomiasis », qui avaient été publiées après une revue par les pairs, dans la revue scientifique Phytomedicine fin 2018 et début 2019.
Voyant que l’infusion millénaire d’Artemisia annua ne parvenait pas à mobiliser les organismes de recherche spécialiste du paludisme, et compte-tenu de l’urgence pour les populations vulnérables d’une solution locale et peu onéreuse, La Maison de l’Artemisia s’était résolue en 2015 à aider à mener la première étude clinique au monde de cette envergure sur l’Artemisia annua et l’Artemisia afra (près de 1.000 patients, double aveugle, randomisé).
Il s’agissait d’accélérer le long cheminement scientifique pour évaluer l’efficacité des tisanes d’Artemisia afra et annua contre le paludisme.
Du fait des conditions de réalisation difficiles inhérentes à une étude dans une zone reculée de RDC, aggravé par de nombreux événements impossibles à anticiper, La Maison de l’Artemisia reconnaît des irrégularités dans la collecte de données (notamment des arrondissements de chiffres), qui ne remettent toutefois pas en question les résultats de l’étude. Première à reconnaître ces imperfections, notre association a en permanence démontré sa bonne foi, allant jusqu’à fournir la base de données à toute personne qui le demandait. Nous regrettons que ces imperfections aient conduit à la rétractation.
Au-delà de toute critique relative à cette publication, l’urgence demeure d’accélérer la recherche, dans les meilleurs délais.
La Maison de l’Artemisia se réjouit qu’un établissement de recherche de niveau international, l’Institut allemand Max Planck, se charge actuellement d’évaluer l’efficacité de l’Artemisia annua contre la COVID-19, suivant en cela les préconisations de l’OMS pour mieux comprendre cette plante (cf communiqué de l’OMS du 4 mai 2020 : « l’OMS soutient une médecine traditionnelle reposant sur des éléments scientifiques probants »).
La Maison de l’Artemisia est confiante que les autres organismes de recherche renommés qui la contactent, également intéressés par le potentiel des Artemisia, lanceront les études nécessaires prochainement.